Pendant les vacances je suis descendue sur Nice. Comme d’habitude, j’ai visité quelques musées emblématiques de la région, dont la Fondation Maeght à Vence. J’ai souhaité vous faire découvrir deux œuvres qui reflètent le travail de l’artiste espagnol Joan Miró : l’Oiseau Lunaire et l’Oiseau Solaire. Je connaissais déjà ces œuvres pour les avoir étudiées en Histoire de l’Art, mais rien ne vaut l’œuvre originale dans son univers…!
FAQ sur les œuvres « L’Oiseau Lunaire » et « L’Oiseau Solaire » de Joan Miró
Qui est l’artiste à l’origine de « L’Oiseau Lunaire » et de « L’Oiseau Solaire » ?
Ces deux sculptures ont été réalisées entre 1966 et 1968 par l’artiste espagnol Joan Miró, une figure majeure du surréalisme et du nouveau réalisme. Elles sont exposées dans les jardins de la Fondation Maeght à Vence.
Où peut-on voir ces œuvres de Joan Miró ?
« L’Oiseau Lunaire » et « L’Oiseau Solaire » sont visibles dans les jardins de la Fondation Maeght, à Vence, près de Nice. Cet espace muséal accueille de nombreuses œuvres modernes et contemporaines en plein air.
Quelles sont les caractéristiques des sculptures « L’Oiseau Lunaire » et « L’Oiseau Solaire » ?
Réalisées en marbre, ces sculptures monumentales se répondent dans un même axe. L’Oiseau Lunaire mesure environ 2,60 m de haut, tandis que l’Oiseau Solaire atteint 1,58 m mais se distingue par sa longueur de 2,40 m.
Quelle est la signification symbolique de ces deux œuvres ?
Ces sculptures évoquent un univers onirique et poétique où se mêlent enfance, rêve et androgynie. Leur dualité — solaire et lunaire — reflète les thèmes chers à Miró : la complémentarité, la liberté et l’imaginaire.
Remettons l’œuvre dans son contexte
L’Oiseau Lunaire (ci-dessus) et l’Oiseau Solaire (ci-dessous) ont été réalisés entre 1966 et 1968 par l’artiste Joan Miró. Faites de marbre, ces sculptures sont aujourd’hui exposées dans les jardins de la fondation Maeght. Elles appartiennent au mouvement du nouveau réalisme.
L’Oiseau Lunaire et L’Oiseau Solaire
Au début, je souhaitais vous parler de l’une puis de l’autre. Mais comment séparer deux pièces d’une même œuvre ? En effet, ces deux sculptures se parlent et se répondent. Elles sont indissociables l’une de l’autre. Cela se sent jusque dans la place que l’on leur a choisi : dans le même axe, le même alignement. Lorsque je me suis retrouvée en face d’elles, il n’existe plus qu’un mot pour les décrire : « monumentales ». Pourtant, à première vue, seul l’Oiseau Lunaire l’est réellement avec ses dimensions peu communes : 260 x 300 x 120 (HxLxl). L’Oiseau Solaire ne mesure que 1m58 de hauteur mais compense par sa longueur de 2, 40m et sa largeur de 1, 37m.
Mais lorsque nous nous retrouvons face à ses sculptures, nous tombons dans un autre monde. Un monde onirique, qui fait place à l’androgynéité, à l’enfance et au rêve. Il s’agit de ces rares œuvres qu’on a le droit de toucher, et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le marbre lisse sous mes doigts, polies par des centaines – voire des milliers – de visiteurs avant moi.
J’ai personnellement une préférence pour l’Oiseau Lunaire. Il me fait penser à un animal tout mignon auquel on désire faire un gros câlin. Et si vous avez aimé Joan Miro, n’hésitez pas à lire mon article sur Jean-Michel Aucler, un artiste aux multiples talents !
Mais revenons à nos Oiseaux, lequel préférez-vous?
